fountain pen on black lined paper

Ceci est une histoire inventée avec des passages à caractère sexuel. Les opinions du personnage principal ne reflètent pas toujours les miennes.

Michael attendait nerveusement face à sa baie vitrée, la venue d’une personne qui allait lui faire passer une étape importante dans sa vie. L’homme était impatient, même si le grand jour devrait être la semaine prochaine, seulement. Le rendez-vous a été convenu grâce à une association Suisse spécialisée dans ce domaine particulier et interdit en France. Il y avait eu de nombreux échanges enrichissant pour Michael connaissant uniquement le sujet qu’au travers de sites internet inappropriés et ne montrant pas la réalité. Il avait envie de cet acte depuis quelques années. Mais il était en couple depuis des années, sans être en ménage. Cela posait un dilemme moral : faire une expérience significative dans une vie, ou rester fidèle à sa compagne. Évidemment il l’aimait, c’était son premier grand amour, mais comment devenir un véritable adulte sans ce passage, tant décrit et valoriser en excès par son entourage, ainsi que par la télévision ? Michael avait l’impression que ceci semblait plus lourd à porter dû au fait qu’il était un homme. La société renvoyait à tort, l’image hyper sexué des mâles, comme si un adulte sans rapport sexuel était une honte.

Avant de prendre sa décision, Michael avait réfléchi de longs mois. Mettre en péril son couple juste pour une pénétration, ça lui paressait futile, au fond de lui. Mais cette fameuse pénétration était, dans son imagination, un instant magique, unique, rempli de sensations, et pouvant donner la vie. De plus, depuis un certain temps, une dépendance à la pornographie apparue pour se détente, et afin de compenser le néant en thème de sexualité. Il n’aimait pas ce genre de films à cause de la violence faites aux femmes. Toutes façon, il visionnait principalement des vidéos où les femmes étaient dominantes. À plusieurs reprises, il essaya d’arrêter, mais cela lui provoquait des crises d’angoisse. Il aurait voulu consommer une autre drogue. Cependant son manque d’autonomie lui en empêcher. De plus, notre jeune homme était bipolaire. Cela avait pour signification qu’il ressentait, par moment, une forte excitation, durant laquelle il pouvait commencer des projets totalement fous, comme devenir le meilleur écrivain du monde. Puis venaient les moments de profonde dépression, où il ne pouvait plus rien faire, omis avoir des idées noires, et des envies de suicide. La cerise sur le gâteau était que notre homme avait une imagination fertile, surtout avec les personnes de son entourage. Il adorait s’inventer des vies en leur compagnie, comme étant l’amant de cette femme ayant des origines maghrébines, et deux enfants. Après avoir vécu une relation secrète, ils seraient mis en ménage dans une maison de maître, où il aurait été un bon beau-père. Mais Michael avait des histoires, dans sa tête, beaucoup plus sombres. Il avait un intervenant à domicile qui n’était jamais content, à quel point lorsqu’il commençait sa journée à 8h, il voulait déjà avoir fini. Cette individu osait se plainte tout le temps, devant une personne en situation de handicap. Dans son imaginaire, Michael torturait ces enfants face à lui, et le rendait handicapé pour qu’il est une bonne raison de se plaindre.

Encore une fois, la pornographie jouait un rôle important dans sa vie: elle lui permettait de régulier un peu son humeur ,et de moins ressentir ses émotions.

Puis un jour, Michael pris la décision de passer le cap avec une assistante sexuelle. Il savait que c’était immoral envers sa compagne. Évidemment le fait qu’elle ne puisse pas faire l’amour, n’était pas de sa faute. Mais Michael prenait soin d’elle depuis cinq ans. Donc, comme parfois dans un couple dit « valide », il décida de tromper sa copine, avec des remords. Cette réflexion consistant à dire que l’infidélité se justifiait par son aide, était complètement de bas niveau, mais l’homme possédait un côté individuel. Ce besoin d’avoir une bulle autour de lui, se protégeant du trop plein d’émotions. Et puis, nul était parfait.

***

Une femme passa dans la rue, regarda longuement la maison, puis fit demi-tour, pensant sûrement qu’elle ne se trouvait pas à la bonne adresse. Michael se dépêcha d’ouvrir la fenêtre grâce à la commande sur son fauteuil, afin de la rappeler. Elle avança prudemment vers l’entrée, avec une bombe lacrymogène dissimulée dans sa main, par peur de raconter une personne mal intentionnée. Une agression était si vite arrivée malheureusement.

Cette dame entra en souriant, et remettant discrètement son arme défensive dans sa poche. Elle était d’origine norvégienne, et cela se voyait au travers de ses yeux bleus très expressifs, sa peau laiteuse, et sa chevelure blonde coupée au carré. L’homme évalua son âge à une cinquantaine d’années.

Elle salua avec un grand sourire, et une sensualité un exagéré, avec le regard. La communication débuta par des présentation courtes vu que chacun souhaitait garder son anonymat.

À la grande surprise de Michael, rapidement la femme commença à lui caresser la cuisse, puis les mains. Sans un mot, un baissé léger fut donner, pour que l’homme ressent la sensation d’être désiré par une femme, même si c’était artificiel. Elle ne savait pas que Michael connaissait cette sensation au travers des relations intimes avec sa copine faites de caresses et de baissé. Durant ces moments-là, ses doigts lui montraient que sa compagne prenait du plaisir, mais pas lui.

L’assistante sexuelle lui demanda, tout à fait normalement, ceux qu’il voudrait faire durant l’acte, mais le jeune homme fut tellement surpris, qu’il ne sut répondre. Il avait vu tant de positions sexuelles sur internet, qu’il ne savait lesquelles choisir. Et à vraie dire, il n’avait pas réfléchi à la question. La dame lui proposa de lui répondre par message.

La rencontre se termina par la prise du rendez-vous pour le grand jour : le 14 juillet.

***

Durant la semaine qui l’amenait vers le grand moment, Michael se rendit dans un magasin proche de la demeure de son enfance, en compagnie de son intervenant à domicile. Il en profita pour faire un retour dans le passé, en allant dans un cul sac fini par un champs de maïs, où le jeune homme adorait rêvasser.

Le duo passa devant la maison. Elle avait bien changé : une sorte de vieux triage fermait la petite coure, des débris de toutes sortes songeaient le sol, et les murs étaient salis par le temps. Un sentiment de tristesse l’envahit. Son passé semblait résolu, et ce fait le conforta dans sa décision.

Sur le chemin de retour, Michael et son intervenante rencontrèrent une amie d’enfance qui habitait juste en face de lui. Il découvrit, avec une grande surprise, qu’elle avait déjà deux enfants, au même moment où le jeune homme allait seulement entrer dans le monde de la sexualité. Comme une impression d’être en retard : non seulement il n’avait jamais connu la fameuse pénétration, mais certaines personnes de son âge avaient déjà des enfants. Certes il était en couple, mais dépendant des autres, et sans avenir d’être un jour un couple dit « normal ». Cependant faudrait définir le thème « Normalité ». Avoir des enfants ? Faire l’amour ? Vivre ensemble ? Chaque couple possède sa manière de vivre, au final : avec ou sans enfant, ayant beaucoup ou peu de rapports sexuels, et parfois vivant séparément. Évidemment le principal c’est d’être heureux, mais difficile lorsque la société renvoie une image d’hyper performance dans tous les domaines.

***

Michael était allongé dans son lit, en caleçon, attendant l’arrivée de la dame. C’était quand même bizarre de faire un acte aussi intime avec une parfaite inconnue, pensa-t-il, tout en stressant un peu. En effet, peu de pression était sur ses épaules vu que seule son plaisir personnel allait compter. Pas besoin de se retenir le plus longtemps possible avant la jouissance, et d’après la rumeur populaire, ça allait vite la première fois.

Un bruit se fît entendre dans le salon, et une tête souriante passa par l’encadrement de la porte. La dame l’embrassa sur la bouche, en mettant le plus tendresse et de sensualité possible, encore une fois, pour que Michael puisse se sentir désiré. Elle lui clissa dans l’oreille qu’elle allait se changer pour être plus sexy. Quelques minutes après, elle revient habillée avec un ras-cou en dentelles noire, un bustier rouge fortement décolleté, et un string noir. Cette tenue devrait servir à chacune de ses prestations qui rendait accessible un monde à certaines personnes.

L’acte sexuel ne se déroula pas comme il avait imaginé. D’abord Michael fut un peu choqué lorsque l’assistante sexuelle mouilla son entre jambes avec sa salive. Cet acte lui fit penser à un film pornographie, et lui confirma de tout cela était faux : aucun désir envers lui, juste un rôle d’une heure, payant. Mais le moment fatidique allait arriver. La femme lui mis un préservatif, soi-disant pour ne pas salir les draps, puis lui monta dessus. Une explosion d’émotions devrait avoir lieu, accompagnée d’un bien être. Et, rien ne se passa, aucune sensation, malgré que la dame effectuait des mouvements de va et vient. Cette capote devait être la cause du problème, vu qu’il arrivait toujours à se donner du plaisir seul. II se concentra fortement, durant quelques minutes, sur la poitrine en mouvement, sortie du corsage, jusqu’à la jouissance, sans réel plaisir. Le jeune homme pensa, avec humour, qu’il avait dû battre le raccord de la plus longue durée pour une première fois.

Après un câlin, la femme partie, en lassant un goût féminin à Michael.

Le voilà homme, selon les critères de la société. Oui, il était fier d’être entré dans le moule, mais finalement, déçu par le peu de sensations ressentis. Le soir même, le jeune homme s’endormit en pensant à ce tournant dans sa vie, au son du feu d’artifice du 14 juillet.

Finalement rien ne changea dans sa vie, même pas une culpabilité envers sa compagne, peut-être à cause d’un amour secret envers une autre femme. Et qui sait, cette relation supposée deviendra, un jour, réelle, pour lui faire découvrir la vraie sexualité, et la vie d’un couple.

Épilogue

Vous devez sûrement prendre Michael pour un pervers sans cœur. Mais je pense que la pression de notre société oblige la majorité des personnes à entrer dans le moule, même si parfois, elles doivent faire des choses immorales. Puis nous avons tous des côtés opposés.

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