Assis face à un adolescent dans un train
Nous partons tous deux rejoindre nos fiancées respectives
Il a vécu de moitié moins de moi
La gaieté et l’insouciance accompagnent chacun de ses mots
Il rit à la vie, tout comme moi à son âge
Époque où j’étais un simple collégien sans soucis
Respirant chaque moment à pleins poumons
Que cette période de joie me semble lointaine, à présent
Certes, ce bonheur était qu’illusoire, mais existant
Maintenant, seul mon amour me maintient en vie
Nous partons tous deux rejoindre nos fiancées respectives
Il a vécu de moitié moins de moi
La gaieté et l’insouciance accompagnent chacun de ses mots
Il rit à la vie, tout comme moi à son âge
Époque où j’étais un simple collégien sans soucis
Respirant chaque moment à pleins poumons
Que cette période de joie me semble lointaine, à présent
Certes, ce bonheur était qu’illusoire, mais existant
Maintenant, seul mon amour me maintient en vie
L’insouciance m’a quitté un jour de septembre
Ainsi que ma joie de vivre
J’avance sur les chemins péniblement
Tel un poisson hors de l’eau
Tout le long du trajet, mon jeune compagnon rit
Je l’accompagne faussement
Sûrement pour essayer de retrouver l’ivresse de ma jeunesse
Ainsi que ma joie de vivre
J’avance sur les chemins péniblement
Tel un poisson hors de l’eau
Tout le long du trajet, mon jeune compagnon rit
Je l’accompagne faussement
Sûrement pour essayer de retrouver l’ivresse de ma jeunesse
Nous parlons de nos fiancées
La validité de la sienne me fait penser que son couple ne dura pas longtemps
Les valides s’embarrassent rarement d’une personne handicapée
Un peu comme nous avec un animal
Ton insouciance risque également d’être abîmée par dame vie, mon ami temporaire
La validité de la sienne me fait penser que son couple ne dura pas longtemps
Les valides s’embarrassent rarement d’une personne handicapée
Un peu comme nous avec un animal
Ton insouciance risque également d’être abîmée par dame vie, mon ami temporaire
Le train s’arrête et nos routes se séparent
La mienne dans l’ombre, et la sienne parmi la lumière
La mienne dans l’ombre, et la sienne parmi la lumière
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