La découverte de nouveaux mondes

La découverte de nouveaux mondes

Ma compagne m’a fait découvrir plusieurs nouveaux mondes, lorsque nous nous sommes mis en couple. D’abord le plaisir de vivre en ménage. Je ne croyais que cela ne serait pas possible à cause de mon handicap, et par manque de confiance en moi. J’ai longtemps pensé qu’une personne handicapée, tel de moi, ne pouvait pas être en couple avec une personne valide, car je me voyais comme un « boulet » : pourquoi se mettre en couple avec quelqu’un que nous devons s’occuper, alors que nous pouvons être libre avec une personne valide ? Ma compagne a répondu simplement à cette question : au début de notre relation, j’ai eu peur pour l’organisation de notre future vie. Puis je me suis dit que tu allais m’employer, tout en gardant des intervenants à domicile. C’est une belle preuve d’amour, car elle s’occupait de moi, tout en acceptant des personnes étrangères chez nous.

Par la suite, avec l’accident de ma compagne, j’ai appris que nous nous adaptons à la différence de l’autre grâce à l’amour.


J’ai manqué de découvrir la paternité, mais la rupture d’un anévrisme a changé la donne. Souvent je me demande comment auraient été nos enfants : fille ou garçon ? Bon à l’école ? Sportif ?… Je leur imagine des vies hautes en couleur, loin sûrement de la vérité.

L’adaptation dans le handicap

L’adaptation dans le handicap

Récemment j’ai constaté que dans le domaine du handicap, il faut parfois s’adapter à de nouvelles situations, pour pouvoir continuer de vivre normalement. Vu que j’ai pris du poids, j’ai essayé du matériel pour les transferts, mais cela n’était pas adapté à mon handicap. Par conséquent, avec l’association de mes intervenants à domicile, nous avons mis en place des binômes pour les transferts de la douche, le soir (même si  j’arrive à tenir debout avec l’aide de la personne). À présent, les manipulations se font dans le couloir face à la salle de bain. Comme cela, il y a plus de place, et une fois que je suis sur la chaise percée, les intervenants peuvent m’emmener aux toilettes et la douche sans transfert.

De plus, toujours en but de faciliter le travail de mes intervenants à domicile, avec ma mère, nous avons eu l’idée de faire la petite toilette du matin, dans mon lit, pour encore diminuer les transferts. Ma maman procédait comme cela durant mon enfance.

Au début, je trouvais cela dégradant, et j’ai ressenti tout le poids de mon handicap. Puis après réflexion, je trouve que chacun évolue dans le temps, et doit s’adapter en permanence à de nouvelles situations dû à l’évolution de leurs conditions physiques. Ajouter à ce fait, je pense que cette adaptation me permettra de garder mon mode de vie actuel.

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La première fois

La première fois

Ceci est une histoire inventée avec des passages à caractère sexuel. Les opinions du personnage principal ne reflètent pas toujours les miennes.

Michael attendait nerveusement face à sa baie vitrée, la venue d’une personne qui allait lui faire passer une étape importante dans sa vie. L’homme était impatient, même si le grand jour devrait être la semaine prochaine, seulement. Le rendez-vous a été convenu grâce à une association Suisse spécialisée dans ce domaine particulier et interdit en France. Il y avait eu de nombreux échanges enrichissant pour Michael connaissant uniquement le sujet qu’au travers de sites internet inappropriés et ne montrant pas la réalité. Il avait envie de cet acte depuis quelques années. Mais il était en couple depuis des années, sans être en ménage. Cela posait un dilemme moral : faire une expérience significative dans une vie, ou rester fidèle à sa compagne. Évidemment il l’aimait, c’était son premier grand amour, mais comment devenir un véritable adulte sans ce passage, tant décrit et valoriser en excès par son entourage, ainsi que par la télévision ? Michael avait l’impression que ceci semblait plus lourd à porter dû au fait qu’il était un homme. La société renvoyait à tort, l’image hyper sexué des mâles, comme si un adulte sans rapport sexuel était une honte.

Avant de prendre sa décision, Michael avait réfléchi de longs mois. Mettre en péril son couple juste pour une pénétration, ça lui paressait futile, au fond de lui. Mais cette fameuse pénétration était, dans son imagination, un instant magique, unique, rempli de sensations, et pouvant donner la vie. De plus, depuis un certain temps, une dépendance à la pornographie apparue pour se détente, et afin de compenser le néant en thème de sexualité. Il n’aimait pas ce genre de films à cause de la violence faites aux femmes. Toutes façon, il visionnait principalement des vidéos où les femmes étaient dominantes. À plusieurs reprises, il essaya d’arrêter, mais cela lui provoquait des crises d’angoisse. Il aurait voulu consommer une autre drogue. Cependant son manque d’autonomie lui en empêcher. De plus, notre jeune homme était bipolaire. Cela avait pour signification qu’il ressentait, par moment, une forte excitation, durant laquelle il pouvait commencer des projets totalement fous, comme devenir le meilleur écrivain du monde. Puis venaient les moments de profonde dépression, où il ne pouvait plus rien faire, omis avoir des idées noires, et des envies de suicide. La cerise sur le gâteau était que notre homme avait une imagination fertile, surtout avec les personnes de son entourage. Il adorait s’inventer des vies en leur compagnie, comme étant l’amant de cette femme ayant des origines maghrébines, et deux enfants. Après avoir vécu une relation secrète, ils seraient mis en ménage dans une maison de maître, où il aurait été un bon beau-père. Mais Michael avait des histoires, dans sa tête, beaucoup plus sombres. Il avait un intervenant à domicile qui n’était jamais content, à quel point lorsqu’il commençait sa journée à 8h, il voulait déjà avoir fini. Cette individu osait se plainte tout le temps, devant une personne en situation de handicap. Dans son imaginaire, Michael torturait ces enfants face à lui, et le rendait handicapé pour qu’il est une bonne raison de se plaindre.

Encore une fois, la pornographie jouait un rôle important dans sa vie: elle lui permettait de régulier un peu son humeur ,et de moins ressentir ses émotions.

Puis un jour, Michael pris la décision de passer le cap avec une assistante sexuelle. Il savait que c’était immoral envers sa compagne. Évidemment le fait qu’elle ne puisse pas faire l’amour, n’était pas de sa faute. Mais Michael prenait soin d’elle depuis cinq ans. Donc, comme parfois dans un couple dit « valide », il décida de tromper sa copine, avec des remords. Cette réflexion consistant à dire que l’infidélité se justifiait par son aide, était complètement de bas niveau, mais l’homme possédait un côté individuel. Ce besoin d’avoir une bulle autour de lui, se protégeant du trop plein d’émotions. Et puis, nul était parfait.

***

Une femme passa dans la rue, regarda longuement la maison, puis fit demi-tour, pensant sûrement qu’elle ne se trouvait pas à la bonne adresse. Michael se dépêcha d’ouvrir la fenêtre grâce à la commande sur son fauteuil, afin de la rappeler. Elle avança prudemment vers l’entrée, avec une bombe lacrymogène dissimulée dans sa main, par peur de raconter une personne mal intentionnée. Une agression était si vite arrivée malheureusement.

Cette dame entra en souriant, et remettant discrètement son arme défensive dans sa poche. Elle était d’origine norvégienne, et cela se voyait au travers de ses yeux bleus très expressifs, sa peau laiteuse, et sa chevelure blonde coupée au carré. L’homme évalua son âge à une cinquantaine d’années.

Elle salua avec un grand sourire, et une sensualité un exagéré, avec le regard. La communication débuta par des présentation courtes vu que chacun souhaitait garder son anonymat.

À la grande surprise de Michael, rapidement la femme commença à lui caresser la cuisse, puis les mains. Sans un mot, un baissé léger fut donner, pour que l’homme ressent la sensation d’être désiré par une femme, même si c’était artificiel. Elle ne savait pas que Michael connaissait cette sensation au travers des relations intimes avec sa copine faites de caresses et de baissé. Durant ces moments-là, ses doigts lui montraient que sa compagne prenait du plaisir, mais pas lui.

L’assistante sexuelle lui demanda, tout à fait normalement, ceux qu’il voudrait faire durant l’acte, mais le jeune homme fut tellement surpris, qu’il ne sut répondre. Il avait vu tant de positions sexuelles sur internet, qu’il ne savait lesquelles choisir. Et à vraie dire, il n’avait pas réfléchi à la question. La dame lui proposa de lui répondre par message.

La rencontre se termina par la prise du rendez-vous pour le grand jour : le 14 juillet.

***

Durant la semaine qui l’amenait vers le grand moment, Michael se rendit dans un magasin proche de la demeure de son enfance, en compagnie de son intervenant à domicile. Il en profita pour faire un retour dans le passé, en allant dans un cul sac fini par un champs de maïs, où le jeune homme adorait rêvasser.

Le duo passa devant la maison. Elle avait bien changé : une sorte de vieux triage fermait la petite coure, des débris de toutes sortes songeaient le sol, et les murs étaient salis par le temps. Un sentiment de tristesse l’envahit. Son passé semblait résolu, et ce fait le conforta dans sa décision.

Sur le chemin de retour, Michael et son intervenante rencontrèrent une amie d’enfance qui habitait juste en face de lui. Il découvrit, avec une grande surprise, qu’elle avait déjà deux enfants, au même moment où le jeune homme allait seulement entrer dans le monde de la sexualité. Comme une impression d’être en retard : non seulement il n’avait jamais connu la fameuse pénétration, mais certaines personnes de son âge avaient déjà des enfants. Certes il était en couple, mais dépendant des autres, et sans avenir d’être un jour un couple dit « normal ». Cependant faudrait définir le thème « Normalité ». Avoir des enfants ? Faire l’amour ? Vivre ensemble ? Chaque couple possède sa manière de vivre, au final : avec ou sans enfant, ayant beaucoup ou peu de rapports sexuels, et parfois vivant séparément. Évidemment le principal c’est d’être heureux, mais difficile lorsque la société renvoie une image d’hyper performance dans tous les domaines.

***

Michael était allongé dans son lit, en caleçon, attendant l’arrivée de la dame. C’était quand même bizarre de faire un acte aussi intime avec une parfaite inconnue, pensa-t-il, tout en stressant un peu. En effet, peu de pression était sur ses épaules vu que seule son plaisir personnel allait compter. Pas besoin de se retenir le plus longtemps possible avant la jouissance, et d’après la rumeur populaire, ça allait vite la première fois.

Un bruit se fît entendre dans le salon, et une tête souriante passa par l’encadrement de la porte. La dame l’embrassa sur la bouche, en mettant le plus tendresse et de sensualité possible, encore une fois, pour que Michael puisse se sentir désiré. Elle lui clissa dans l’oreille qu’elle allait se changer pour être plus sexy. Quelques minutes après, elle revient habillée avec un ras-cou en dentelles noire, un bustier rouge fortement décolleté, et un string noir. Cette tenue devrait servir à chacune de ses prestations qui rendait accessible un monde à certaines personnes.

L’acte sexuel ne se déroula pas comme il avait imaginé. D’abord Michael fut un peu choqué lorsque l’assistante sexuelle mouilla son entre jambes avec sa salive. Cet acte lui fit penser à un film pornographie, et lui confirma de tout cela était faux : aucun désir envers lui, juste un rôle d’une heure, payant. Mais le moment fatidique allait arriver. La femme lui mis un préservatif, soi-disant pour ne pas salir les draps, puis lui monta dessus. Une explosion d’émotions devrait avoir lieu, accompagnée d’un bien être. Et, rien ne se passa, aucune sensation, malgré que la dame effectuait des mouvements de va et vient. Cette capote devait être la cause du problème, vu qu’il arrivait toujours à se donner du plaisir seul. II se concentra fortement, durant quelques minutes, sur la poitrine en mouvement, sortie du corsage, jusqu’à la jouissance, sans réel plaisir. Le jeune homme pensa, avec humour, qu’il avait dû battre le raccord de la plus longue durée pour une première fois.

Après un câlin, la femme partie, en lassant un goût féminin à Michael.

Le voilà homme, selon les critères de la société. Oui, il était fier d’être entré dans le moule, mais finalement, déçu par le peu de sensations ressentis. Le soir même, le jeune homme s’endormit en pensant à ce tournant dans sa vie, au son du feu d’artifice du 14 juillet.

Finalement rien ne changea dans sa vie, même pas une culpabilité envers sa compagne, peut-être à cause d’un amour secret envers une autre femme. Et qui sait, cette relation supposée deviendra, un jour, réelle, pour lui faire découvrir la vraie sexualité, et la vie d’un couple.

Épilogue

Vous devez sûrement prendre Michael pour un pervers sans cœur. Mais je pense que la pression de notre société oblige la majorité des personnes à entrer dans le moule, même si parfois, elles doivent faire des choses immorales. Puis nous avons tous des côtés opposés.

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Mon nouveau point vue sur le handicap

Mon nouveau point vue sur le handicap

Depuis l’accident de ma compagne, j’ai un nouveau regard sur la déficience mental. Auparavant je me sentais gêné face à ces individus par manque de connaissance. Je ne savais pas comment me comporter par peur de les offenser, et par l’image qu’ils me renvoyaient de mon propre handicap. J’avais l’impression de me regarder dans un miroir déformant : certaines personnes dites valides me pensent déficient mental, donc je me vois comme eux me regardent.


De plus, j’ai dû apprendre à bien me comporter face à cette nouvelle situation qui demandait une limite entre ne pas considérer ma compagne comme un enfant, et la protéger d’elle-même. Sachant qu’elle était retombée en enfance, ce fut compliqué. Je l’ai observé pour connaître ses nouvelles capacités intellectuelles, ainsi que sa personnalité différente. À partir de ce moment, je me suis senti moins nerveux face aux personnes ayant une déficience mentale, car je connais mieux situation.


Concernant le handicap physique, j’ai appris à l’accepter totalement en allant à l’APF. Durant nos rencontres, nous nous moquons mutuellement de nos handicaps avec beaucoup de légèreté. J’ai passé de très bons moments en leur compagnie.


À présent, au travers de mon travail, je rencontre des personnes handicapées ayant le même parcours scolaire que moi, avec les mêmes difficultés. De plus, j’ai été surpris par la persistance des problèmes. Ces individus ont dû surmonter parfois les difficultés sans l’aide de leur famille. Je ne pense pas que j’aurais pu faire cela, à cause de ma timidité, et de me manque de motivation dans le passé.

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Les intervenants à domicile

Les intervenants à domicile

Comme vous le savez surement, tous les jours j’ai des aides à domicile pour m’aider dans les tâches quotidiennes. La MDPH m’a attribué 350 heures par mois. Je passe beaucoup d’heures avec ces personnes qui font un travail extraordinaire. Malheureusement elles n’ont pas le salaire à la hauteur de leurs engagements. De plus, elles mettent également leur santé en jeu pour permettre aux personnes âgées ou handicapées de continuer de vivre normalement.
Au bout d’un moment, des liens se forment, et parfois même une amitié. Cependant il faut faire attention de rester dans un cadre professionnel pour ne pas avoir de dérive.


D’un point de vue associations, cela est compliqué pour eux de faire un planning correct entre les demandes des usagers et des employés. Elles doivent faire face à de nombreuses contraintes, et c’est encore plus vrai en ce moment à cause de la crise sanitaire.


Dans ma situation personnelle, je souhaiterais avoir une équipe attitrée pour ne plus avoir de problème de planning, et ne plus à devoir expliquer mon mode de vie à chaque nouvel intervenant. En ce moment, j’ai seulement 3 intervenants pour faire la totalité de mes heures. Cela fait peu. De plus, si un intervenant se met en arrêt, la situation deviendrais très compliquer.


Il y a plusieurs difficultés pour trouver des nouvelles personnes. La première concerne les horaires. Je comprends qu’il n’y a pas beaucoup de monde souhaitant finir à 21h45. Cependant je n’ai pas envie d’aller au lit à 20h30.
La deuxième raison est le fait de m’emmener sur mon lieu de travail qui se trouve à 1/2 heure de chez moi. Les personnes ont peur de prendre ma voiture, et elles n’ont pas toujours envie de passer la journée complète là-bas.
La dernière raison est la peur du handicap, parfois. Comme mon handicap est important, les personnes qui ne sont pas habituées, ne savent pas forcement comment réagir face à la situation. Je conseil à ces personnes de venir passer une journée à mon domicile pour se faire une idée.


Je finirais cet article en remerciant mes intervenants à domicile et mon association qui me permettent de pouvoir rester chez moi, en compagnie de ma femme, avec une certaine autonomie.

 

Nos chats

Nos chats

Je vous présente nos chats qui sont des maine coons. Pour ceux ne connaissant pas cette race: Le maine coon est une race de chat à poil mi-long originaire de l’État du Maine aux États-Unis. Ce chat au physique rustique est caractérisé par sa grande taille, sa queue en panache, son museau carré, ses oreilles avec plumets et son poil long. Il est à ce jour l’une des plus grandes races de chat domestique, avec le savannah, une race originaire des États-Unis issue du croisement avec un serval, un félin sauvage africain. Le maine coon est également la plus ancienne race naturelle nord-américaine (source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Maine_coon).

La femelle s’appelle Orya, elle a trois ans, et adore faire tomber des choses. Elle est forte indépendante, mais tout les soirs, nous avons le droit à un petit câlin au lit.

Le mâle se prénomme Ness, âgé de trois ans, a une passion pour la nourriture. Lorsque nos intervenants à domicile préparent les repas, Monsieur n’est jamais loin.

C’est un gros pépère très calme qui adore les caresses. Régulièrement Ness dort avec nous, et dans les moments là, nous avons avons beaucoup moins de place dans le lit 😉

Ils s’entendent bien; parfois Ness prend sa sœur dans ses pâtes pour la lâcher. Cependant parfois nous avons le droit à des petites disputes.

En tout cas, se sont des chats très sociables.

Pour finir, monsieur Ness adore voler la place de papa.

Les pièces

Les pièces

Il y a des pièces qui font changer une vie, à cause de quelques mots « son pronostic vital est engagé », « nous ne pouvons pas connaître les conséquences ». Je ne comprends pas, ce matin, elle se sentait bien. A présent, je peux la perdre à tout moment. Je me demande pour quelle raison cela nous arrive. Une vie toute tracée s’offrait à nous, avec des rêves, et à présent, il ne me reste que des questions sur notre futur.

Puis, dans une autre pièce, elle dort paisiblement, entourée de tant de machines. Plus aucun contact durant deux mois. Je lui parle, et peut-être que mes paroles se faufilent jusqu’à ses chimères.

Et un jour, un réveille en douceur commence. Je me rends vite compte qu’il faudra que je réapprenne à connaître cette nouvelle personne. Au début, nos échanges se font par le regard, puis seulement avec quelques mots.

Finalement, une dernière pièce permet de faire la transition entre le passé et le futur. Je vois chaque étape d’une vie jusqu’à l’âge adulte.

Puis un retour à la maison, avec une vie différente.

pièces

Secur’pass sans smartphone

Secur’pass sans smartphone

Depuis peu, je dois utiliser le système Secur’pass pour valider les paiements sur internet. Pour information: « C’est un service d’Authentification Forte, Gratuit, intégré à l’application de votre banque . Il permet de garantir que vous êtes l’initiateur d’une opération bancaire. Sécuripass vous protège contre la fraude et améliore l’exécution de vos opérations. »

Si comme moi, vous n’avez pas de smartphone (personnellement, c’est à cause de mon handicap), le logiciel « bluestacks » permet de simuler un téléphone mobile sous Android sur un pc. normalement « bluestacks » est un logiciel pour jouer, mais il accepte toutes les applications Android.

Une fois le logiciel « bluestacks » installé,  vous devez vous connecter à votre compte Gmail (ou en créer un), et mettre un moyen de payement (si vous ne souhaitez pas mettre votre carte bancaire, vous pouvez mettre un compte PayPal), même si vous en n’aurez pas besoin (comme au premier démarrage d’un smartphone physique classique).

À partir de ce moment, vous pouvez installer l’application de votre banque, en saisissant le nom de votre banque dans le champs de saisie situé en haut de la page d’accueil. Puis vous suivez ces étapes:

  • Connectez vous à l’application de votre banque depuis le logiciel « bluestacks » 
  • Ouvrez le menu latéral (premier bouton en haut à gauche)
  • Sélectionnez la rubrique « SécuriPass »
  • Suivez les étapes du processus d’activation, et de création de votre code secret
  • Après chaque achat sur internet (pas avant, sinon cela ne fonctionne pas), démarrez l’application de votre banque avec le logiciel « bluestacks » (un raccourcis se trouve sur votre bureau)
  • Pour finir, saisissez votre code secret pour valider la transaction  (vous avez environ 5 minutes pour le faire)

Trois autres solutions existent. La première consiste à demander à votre banque, une carte de payement virtuelle. Mais ce service est payant. La deuxième est d’installer l’application de votre banque sur une tablette tactile, pour ensuite activer secur’pass, en fessant la procédure décrite précédemment. Pour la troisième solution, vous devez vous procurer un lecteur CAP auprès de votre banque. Cet appareil vous permettra de valider vos achats sur internet. 

Si vous souhaitez plus d’informations, laissez un commentaire sur cet article.

PS: cet article est lu par une trentaine de personnes, par jour. Cela est conséquent pour un blog personnel. De plus, j’avais écrit cet article pour personnes handicapées, et au final, cela sert également aux personnes valides n’ayant pas de smartphone.

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