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Depuis mon doctorat, je travaille dans le domaine des aides à la communication pour les personnes handicapées physiques ayant des problèmes d’élocution. Ma spécialité est le handicap paralysie cérébrale de type athétosique. Cette invalidité provoque des mouvements involontaires, augmentés avec le stress, et complètement absents durant le sommeil.

Récemment, avec une équipe de chercheurs et une société, je développe une aide pour les malades de Parkinson.

Dans mes applications, j’utilise souvent les pictogrammes afin d’accélérer la saisie. En effet, d’un point de vue personnel, le problème le plus important dans les applications de communication c’est la lenteur de saisie. Cela ralentit les échanges avec l’interlocuteur. Ce fait est la principale raison pour laquelle je n’utilise pas ce type d’outil. De plus, je trouve que cela déshumanise la personne.

Cependant je travaille dans ce domaine, car j’ai conscience que certaines personnes n’ont pas le choix d’utiliser ces outils. Je me sens utile au travers de mon travail.

Je pense qu’à l’avenir, nous verrons apparaître des assistants à la parole. Cela ressemblera au logiciel comme siri. C’est-à -dire, l’utilisateur remplira un questionnaire pour que l’application puisse connaître sa personnalité. Ensuite la personne valide parlera, et le logiciel pourra répondre à la place de la personne handicapée. Évidemment si la réponse ne convient pas, l’utilisateur aura la possibilité de la changer, et le système pourra s’améliorer en conséquence.

 

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