a person writing on a notebook with a pen

Dans cet article, je vais exprimer mon ressenti envers ma famille au travers de mes expériences.

Tout d’abord ma mère, je la vois comme une lionne blessée. Elle se bat chaque jour pour le bien-être de son entourage, elle ferait tout pour mon bonheur. Quand j’ai un problème, je l’appelle et mon ennui disparait comme par magie. Je pense qu’elle est blessée par mon handicap, selon moi c’est normal pour la raison suivante : elle m’a mis au monde. J’ai remarqué que la plupart des mères se sentent coupables du handicap de leur enfant, selon moi c’est simplement la faute du hasard et en aucun cas cela ne fait d’elles de mauvaises mères. J’ai conscience qu’avoir un enfant handicapé cela n’est pas toujours facile à assumer. Cependant, j’ai remarqué que sa blessure se referme fur à mesure de ma réussite et j’espère la guérir totalement un jour.

Mon père, c’est mon modèle. Il a réussi à faire abstraction de mon handicap, c’est lui qui m’a mis des coups de pied au cul pour me pousser hors de mes limites, résultat : j’ai un bac plus 5. Ses dires sont parfois difficiles à entendre, mais chaque fois cela me remotiver. Ma plus grande phobie serait de le décevoir.

Mes beaux-parents, ils m’ont tout de suite accepté. Ma belle-mère me connaissait bien, car c’était ma professeure au collège, elle a tout organisé pour ma réussite. Indirectement, elle m’a aidé à prendre conscience de ma différence au travers de son humour envers le handicap. Mon beau père est surement mon meilleur confident, car il pose un regard neutre sur mon handicap.

Ma sœur et mes frères, je n’ai jamais ressenti de leur part de la honte envers moi, mais juste une normalité. Au travers de leur regard, je me sens valide. J’adore quand guillaume (4 ans) et Dorian (8 ans) parlent du handicap avec leurs mots. ils me posent beaucoup de questions : pourquoi tu es handicapé ? Tu vas marcher quand ? Je vais être handicap ? Malgré leur jeune Âge, ils m’aident dans la vie de tous les jours : m’ouvrent les portes, me nourrissent,…

Mes grands-parents, je pense qu’ils ont eu peur à ma naissance, car je suis le premier handicapé de la famille, simplement ils ont eu peur de l’inconnu. À présent, je ressens de la fierté envers moi.

Je finirai simplement en disant que je les aime.

a group of people standing next to a body of water

8 Responses

  1. Tu as un don pour l’écriture!!!!!
    C’est un magnifique hommage que tu fais à ta famille là!!!
    Félicitation ton blog est génial !!!

    Priscilla

  2. ce témoignage est à la hauteur de ta réussite. Il est beau et très émouvant. Le fait de partager ton expérience, aussi bien écrit est très instructif! Il permet aux mamans d’enfants porteur d’handicap, d’avoir un regard plus objectif sur l’enfant! Pour ma part je dirai que cela m’aide pour Selma!
    Un grand merci à toi Yohan!!
    C’est un plaisir de te lire! Continues dans cette belle lancée autobiographique ou on en tire de bons conceils mais également de l’espoir!!
    Très bonnes fêtes de fin d’année!

  3. désolée je vois après presque 2 ans ton message mais je vais te dire une chose ce que je perçois c est que de nos jours ou est la normalité ou et l handicape qui est normal qui ne l est pas tu sais je ne peux pas le dire actuellement donc pour moi le regard des autres c est ce que leurs parents ont expliqué a leurs enfants mais sincèrement pas la vie.

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